RESUME PORTUGAIS DE POITIERS 1 – ESN 3 : 1 - 2
But : Vincent MASSON (50ème) et Karl MODIBO (66ème)
Alors que nous nous acheminons tranquillement (façon de parler…) vers la fin de cette saison, il y a, à l’image de notre match de dimanche, des destins plus heureux que d’autres. Séries malheureuses, DNCG, le RC Lens aurait pu être le symbole de notre match aux Portugais de Poitiers mais il n’en fût rien. Malgré des évènements contraires avant et pendant le match, la solidarité affichée sur le terrain était comparable à celle collant à l’image des « sang et or ». Nous on appelle ça les valeurs du « sang et Niort », qualité dont fait étalage régulièrement notre Olivier national : on se bat, on se bat et quand on a pu rien dans le Gillet (Nicolas, ex défenseur lensois), on donne tout encore.
Avant de vous narrer les joies et peines de ce dimanche laissez-moi vous présenter les 14 « chtis » gars de l’ESN 3 qui étaient du déplacement à Biard. J’ai pour habitude en donnant la composition de commencer par ces mots : « L’équipe qui va débuter aujourd’hui… » : Sébastien POINOT tel Guillaume Warmuz avec son beau maillot bleu roi, Davy DEBENNE et Grégory DIGUET, les Didier SENAC et Jean-Guy WALLEME de la défense centrale, les Nicolas LEQUILLEUX et DOUX sur les côtés à la Pierre LAIGLE et François BRISSON, Olivier NIORT et Rodolphe JOUSSELIN, idole l’un de Cyril ROOL, l’autre de Philippe VERCRUYSSE pour leur coupe de cheveux, Tanguy DUPONT, fan inconditionnel de tout ce qui est rouge et jaune, de Pierre Bachelet (« Au nord, on a les Chorons, A Nouaillé on a Tanguy DUPONT…. »), et à la fois de Tony VAIRELLES et Védran RUNHE, pour leur style sur le terrain, Camille CHARRIER (Toute ressemblance avec Daniel MOREIRA n’est que hasard…), Jordan DUPUIS, du Frédéric DEHU dans la silhouette, Yannick ALAMICHELLE, croisé entre Daniel XUEREB et Didier SIX, Karl MODIBO, notre Jean-Marc ADJOVI-BOCO sans les dreadlocks, Vincent MASSON, la même frappe qu’Éric SIKORA et enfin le seul qui a connu Daniel LECLERCQ jeune, j’ai nommé Francis VALLET, 54 ans, le Chérif OUDJANI du milieu nobilien…
« La Lensoise » (Chanson chantée en cœur par les supporters lensois à l’entrée des joueurs) n’avait pas encore raisonnée que nous devions déjà procéder à un 1er changement. En effet Jordan, notre habituel avion (qui restait lors de notre dernier déplacement sur un triplé) ne résista pas à l’idée de se mesurer aux A320 de Ryanair qui le narguaient sur la piste d’atterrissage voisine. Sur une ultime accélération, son réacteur gauche lâcha : retour au garage… 1ère épreuve à surmonter…
Mais il en fallait plus pour démobiliser notre groupe. Il nous en fallut d’ailleurs beaucoup plus quand après 20 minutes de jeu, c’est l’aile gauche de Seb qui fût touchée. 2ème épreuve à surmonter…
Haut le cœur lensois, une passion inconditionnelle pour Vedran RUNHE, il n’en fallait pas plus à Tanguy pour prendre les gants au pied levé. Le temps d’enfiler son survet chti (survet qui a la particularité de servir aussi de pyjama et de tenue de soirée, pour le plus grand plaisir de Nath), et Tanguy se jeta dans l’arène… en même temps que Francis (Ca Vallet bien le coup de venir, non ?)
Pour ne rien arranger nous avions même le vent contre nous mais malgré cela et quelques occasions concédées, nous rentrions aux vestiaires sur un score nul et vierge.
Au retour des vestiaires, le vent tourna et la réussite avec. Le tout frais rentré Vincent se trouva à la réception d’un ballon repoussé par la défense adverse : une frappe sèche laissa le gardien immobile et alla se loger en pleine lucarne. Tanguy, à l’opposé, ne put s’empêcher d’entonner tout seul un extrait des Chorons « Au Nord, Y’avait les Chorons, à Nouaillé Y’a Vincent Masson ».
S’en suit après quelques actions ou plutôt des hésit’actions de Yannick, à côté ou sur la barre mais pas dedans… Quelques minutes plus tard, Karl sur service de l’ancien (on dit pas le vieux !!!) dribbla le gardien et doubla la mise pour le 2 à 0.
A dix minutes de la fin, juste avant que du sang (à nouveau frais, car réoxygéné) neuf ne retrouve le terrain, en la période de Doux, les Portugais de Poitiers revinrent au score. Tanguy chantait encore : « Au nord, C’était les Chorons, et là, je viens d’prendre un pion !!! ».
Plus rien ne sera marqué et joueurs (valides, non valides, de DH) et coachs pouvaient entonner « la Nobilienne » qui clôturait la douzième victoire de la saison.
Un grand bravo aux 14 acteurs présents, solidaires, motivés (33 ans de moyenne d’âge), montrant que personne n’est indispensable dans une équipe. L’état d’esprit affiché permet de prendre et de partager du plaisir.
En attendant, que l’on soit « Sang et Or » ou « Rouge et Blanc », le groupe est toujours plus fort que l’individualité. Continuons ainsi.